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Après environ un mois de chicanes, d’agressions récurrentes des deux côtés, les deux pays ont accepté de se parler. Réouverture des consulats dominicains en Haïti la semaine prochaine, reprise du dialogue entre les deux gouvernements dès vendredi sont, entre autres, quelques annonces faites après une importante rencontre tenue entre les ministres des Affaires étrangères des deux pays mardi au Guatemala.
Il y a environ soixante-dix ans, sur le règne du président Élie Lescot selon un accord du gouvernement haïtien et le gouvernement dominicain d’alors, une masse de travailleurs haïtiens, coupeurs de canne se sont rendus en République Dominicaine à chaque récolte dans les pour se faire exploiter en échange de quelque pesos, ce qui ne représente rien.
Sur une liste de 200,000 apatrides, seulement 22,689 "rescapés" pourront se prévaloir de la citoyennneté dominicaine. Les 187,223 apatrides restants auront à choisir entre le statut de résident et la déportation.
La Commission Interaméricaine des Droits de l’Homme envisage de visiter en urgence la République Dominicaine avant l’entrée en vigueur à la mi-décembre d’une décision de justice qui pourrait rendre apatrides des dizaines de milliers de personnes.
La littérature haïtienne sera à l’honneur au 36e Salon du livre de Montréal, qui se déroulera à Montréal du 20 au 25 novembre à la Place Bonaventure, autour du thème « Une passerelle entre les cultures ».
"N’avons-nous pas appris, après l’Allemagne, dans les Balkans et en Afrique du Sud, que nous ne pouvons pas accepter le racisme institutionnalisé" : quatre écrivains américains, Mark Kurlansky, Junot Díaz, Edwidge Danticat et Julia Àlvarez, se sont alarmés des conséquences de l’application de la résolution 168-13.
En dépit du fait que le pays doit faire face à d’importants problèmes économiques, l’Etat dominicain s’est toujours préoccupé de donner à toutes les personnes résidant sur notre territoire un traitement digne et respectueux de leurs droits humains, a déclaré ce matin à Washington le conseiller juridique du gouvernement dominicain César Pina Toribio.
Le gouvernement dominicain a annoncé mercredi qu’il accueillait dans son intégralité l’arrêt de la Cour constitutionnelle (TC), qui définit les conditions dans lesquelles un étranger peut être un citoyen dominicain, a appris Haïti Press Network.
L’ex-président dominicain, Leonel Fernandez, s’est interrogé sur le futur statut juridique des immigrants déjà considérés comme Dominicains et à qui on veut enlever la citoyenneté, lors d’une rencontre avec la presse à New York. Dans la foulée, des organisations haïtiennes de défense des droits humains ont organisé, jeudi, un sit-in devant les locaux de l’ambassade dominicaine à Pétion-ville afin de protester contre la récente décision, jugée inique, de la plus haute instance constitutionnelle dominicaine.
La Cour constitutionnelle de la République dominicaine a publié jeudi une décision rendant « apatrides » les descendants d’Haïtiens nés sur le territoire dominicain après 1929. Cette Cour, dont la décision est « définitive », a octroyé un délai d’une année à la junte électorale dominicaine pour établir la liste de ces personnes « déchues de la nationalité dominicaine », a rapporté Associated Press.
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